1 avril 2016 5 01 /04 /avril /2016 08:00

 

En année normale, c’est à dire quand les effectifs des navires morutiers n’étaient pas en diminution par suite de crise, c’étaient les armateurs qui étaient demandeurs et recherchaient les professionnels capables, tant chez les marins de métier que chez les pelletas réguliers. C’étaient ces derniers qui choisissaient leurs navires parmi les meilleurs et les capitaines les mieux connus sur la place pour leur compétence. Les navires considérés comme un peu vieux et les capitaines moins estimés avaient du mal à constituer leurs équipages ce qui débouchait souvent sur une pêche inférieure quand ce n’étaient pas sur des désordres à bord. L’armateur avait ainsi tout intérêt à fidéliser les bons capitaines et les meilleurs éléments des équipages, à renouveler fréquemment ses navires et offrir un avitaillement correct à ses hommes car tout se savait dans un port et les armements déficients se faisaient une réputation détestable.

 

" Le pêcheur choyé et disputé est devenu difficile et n’embarque que s’il doit y trouver le même confort et la même sécurité que sur une de ces nombreuses goélettes neuves qui flottent à coté et qui le tentent …"

(Commissaire Leissen 28 mai 1893)

 

Dès septembre en fin de campagne l’armateur tachait de retenir les hommes les plus valables pour la campagne suivante mais veillait à ne payer les gratifications aux trois meilleurs pêcheurs qu’en cas de réembarquement dans la même “bourse”. Est ce pour cela comme le prétend Le Goffic (sur la côte) qu’il aurait fait passer dans le recrutement l’habileté à la pêche avant la sobriété, ‘gage de discipline’ ? C’est plutôt une boutade du capitaine interviewé par Le Goffic et qui a eu les oreilles un peu échauffées par les récriminations de son employeur, car sauf cas d’espèce on imaginerait que l’homme sobre devrait être plus longtemps présent à son poste de pêche et plus éveillé que le poivrot pour sentir la touche du poisson, donc plus avantageux et apprécié. On voit mal pourquoi un bon pêcheur ne serait pas aussi un bon marin puisque les mêmes critères d’endurance et d’intrépidité déterminaient l’entrée dans le métier et que si le sens de la pêche peut être un don, la manœuvre du navire s’apprend par la pratique, la navigation proprement dite étant réservée à l’état major. Ce que l’on apprécie dans un postulant pour l’Islande en dehors de ses aptitudes de pêcheur c’est le sang froid et la discipline, l’amarinage nécessaire et suffisant vient de lui même. Il est quand même à noter que la Marine Nationale considérait cette pêche d’Islande comme la meilleure école pour se procurer des équipages compétents en cas de conflit, d‘où la subvention de 50 francs à l‘homme accordé par l‘Etat. Un noyau de marins les plus exercés, choisis par le capitaine, était conservé pour le voyage de livraison après la campagne.

 

Dans les années de moindres armements les Paimpolais laissés pour compte devaient soit rester à terre, soit chercher un embarquement islandais dans un autre port voisin, Dahouët et Binic embarquaient assez régulièrement un tiers de leurs hommes recrutés sur Paimpol et surtout Plouha. Avant 1885 les laissés pour compte avaient la possibilité de se rabattre sur la pêche au French Shore de Terre Neuve dans les ports de la Baie. Les embarquements pour le Banc à Saint Malo n’étaient pas très fréquents en provenance de Paimpol et Saint Brieuc-Binic, par contre beaucoup de marins des Côtes du Nord y transitaient pour rejoindre la pêche côtière en warys et les goëlettes coloniales de Saint Pierre et Miquelon, autres ressources peu connues. Un petit nombre se sont engagés aussi sur les quelques goëlettes islandaises de Granville et Saint Malo mais très peu à Dunkerque en raison des salaires plus faibles, du non paiement du droit de conduite pour le retour au pays et de la consommation de bière insipide et de margarine au lieu de beurre, en général de vivres peu copieux.

 

Dans les années d’inflation d’armement les capitaines pour faire leurs quotas d’engagements pouvaient être obligés de faire la “chasse à l’homme” dans les bistrots de Paimpol et des environs comme le faisaient souvent, disaient les mauvaises langues, les capitaines de Dunkerque quand ils n’arrivaient pas à recruter suffisamment de Belges. Mais les laissés pour compte et les pelletas par occasion ne représentaient sans doute pas le haut du panier ni techniquement ni moralement.

 

“ Il y a vers la fin des engagements, aux alentours des cités, toute une collection d’individus qui se découvrent la vocation de pêcheurs ”  (Grossetête)

 

C’était sans doute plus vrai chez les dorissiers du Banc de Terre Neuve près de Saint Malo que chez les islandais engagés plus réguliers et professionnels.

Que les transactions se fassent dans les auberges tavernes et bistrots cela n’a rien d’étonnant et d’amoral à cette époque car on peut se demander où ailleurs elles auraient pu être faites. La consommation de quelques bolées de cidre, de tape au ‘pisseton’ à quatre degrés n’est pas à considérer obligatoirement comme signe d’imprégnation alcoolique, même s’il pouvait quelques fois se produire des bavures. On peut voir dans le carnet de comptes du capitaine Jacques Lévêque en tournée de recrutement chez les bas-bretons en 1867 pour l’Indépendant de Dahouet, que la somme engagée pour le “cidre aux hommes”, 1 franc 50, dans les auberges de Plouha et Tréveneuc n’avait rien d’affolante et contredit quelques affirmations faciles.

 

“ Au milieu de nombreuses rasades, on l’éblouit par les promesses les plus fantastiques et on lui fait signer un engagement que le plus souvent il n’a pas lu “

 

Qu’il n’ait pas lu c’est possible car il fallait pouvoir comprendre le français et savoir le lire, ce qui n’était pas toujours le cas chez les “brettes”. Mais le capitaine ne pouvait tenir le rôle de sergent recruteur de la ci-devant monarchie en promettant monts et merveilles aux gogos. D’abord parce qu’il aurait fallu aller loin de nos ports d’armement, même dans les terres, pour trouver un quidam qui n’aurait pas été au courant des problèmes des morutiers de la côte, ensuite parce que contrairement au sergent recruteur le capitaine allait devoir vivre six à sept mois avec ses victimes supposées.

 

Il est vraiment excessif de prendre les armateurs pour des bandits et les marins pour des gobe-mouches. Il y a des limites à la crédulité humaine ” (Grossetête)

 

Voici les promesses fantastiques que le capitaine Hamonet fait en 1884 aux hommes de la Marie Berthe :

 

Bouguet, Guéguen, Morel, Rault, Urvois, Delaporte, Nizan  une paire de cotillons

Rollier deux pièces de vieilles lignes

 

Il n’y a pas de quoi provoquer des vocations par l’appât du gain !     

L’abbé Grossetête croit que les candidats à l’engagement gardaient des idées très claires dans les discussions :

 

“ Mais hélas il y a-t-il beaucoup d’affaires aujourd’hui qui ne se traitent pas à l’auberge, à l’estaminet ou au café ? Que ceux là qui ne boivent jamais pour faire un marché jettent la première pierre à ces ivrognes de pelletas. On s’imagine volontiers que les pêcheurs ne savent plus ce qu’ils font et qu’ils signent tout ce qu’on veut ; qu’ils acceptent en particulier des clauses que sains d’esprit ils n’auraient jamais acceptées. Rien ne parait plus inexact. Ils gardent toujours assez de lucidité pour discuter leurs intérêts ; sur ce point ils montrent plutôt une réelle âpreté “

 

L’annonce du passage d’un recruteur se faisait par la bannie (le discours) du bedeau à la pierre du cimetière de l’église

                                       An eil a laro d’egile  ( qu’on se le dise )

C’était la façon de faire savoir, normale dans nos paroisses bretonnes sans tambour municipal, que le capitaine se tenait à la disposition des candidats à l’embarquement.

 

 

Pouvait on recruter beaucoup chez les ploucs ?

 

Le recrutement pour Islande en dehors des inscrits maritimes pourvus de leur autorisation, le “billet vert”, était possible quoique rare et non souhaitable.

 

" D’autre part il n’y a point d’obligation pour l’armement de ne prendre ses hommes que parmi les inscrits. L’inscription est obligatoire mais elle peut l’être et elle l’est dans bien des cas postérieurs au choix fait par l’armateur. Si dans la pratique l’armateur compose en général ses équipages de français qui ont déjà navigué, c’est à dire d’inscrits maritimes, c’est pour la seule raison que les inscrits sont des professionnels, et que les professionnels sont préférables à des hommes absolument étrangers au métier “ (Grossetête)

 

A défaut souvent de bonnes terres arables les populations côtières avaient beaucoup de genêts et de landes à quitter mais il était assez difficile de faire la distinction entre les ruraux côtiers et les marins. Ce ne sont pas seulement des marins, des hommes qui ont déjà navigué que le capitaine recherche, mais des hommes qui ont déjà fait Islande. On demande aux engagés de l’affirmer, des sanctions sont prévues dans beaucoup de chartes parties en cas de mensonge :

 

Tous les hommes en contractant leur engagement ont déclaré avoir fait la pêche d’Islande. Si étant, en pêche, il en était autrement, et cela précisé par le capitaine et les officiers, il serait fait une diminution de cinq centimes par morue pêchée “

( goëlette Sainte Anne armement De Kerjégu 1897 )

 

En général on tolérait l’embarquement de deux hommes non confirmés pour Islande parce qu’il fallait bien prévoir le renouvellement. On ne pouvait les engager au dernier moment parce qu’il fallait les déclarer inscrits provisoires maritimes s’ils ne l’étaient pas et obtenir leur “billet vert”. Cette limitation à deux a pu être oubliée les années de manque d’hommes de métier ce qui est probablement le cas pour les quelques navires dont les équipages insuffisamment amarinés et apeurés ont obligé les capitaines à rebrousser chemin, n’ayant confiance ni dans le navire jugé trop vieux quoiqu’en bon état suivant les experts, ni dans le capitaine jugé trop jeune quoique diplômé. De telles conditions ont pu favoriser des problèmes d’alcool soit avec l’équipage soit avec le capitaine mais ils apparaissent comme exceptionnels.

 

 

La sélection médicale

 

Au début des expéditions bretonnes à Islande la concurrence de la Marine militaire était telle par les ‘levées’ effectuées que les armements étaient bien obligés de se contenter des hommes que l’armée voulait bien leur laisser. On trouve ainsi dans les rôles d’équipage de l’époque une quantité extraordinaire de matelots hors d’âge pour le service ou de novices n’ayant pas l’âge pour être appelés. Entre les deux on trouve un certain nombre d’hommes portés ‘impropres au service’ pour infirmités.

Par contre plus tard la pression du recrutement pour l’armée étant devenue moins forte on voit souvent les commandants et médecins du navire de surveillance critiquer l’absence d’attention sur l’état de santé des postulants par les armateurs et réclamer une visite médicale. Pour le commissaire Moreau les armateurs ne la souhaitaient pas et la visite était assez difficile à mettre en œuvre dans le remue ménage des départs.

 

" Les armateurs sont sur place, ils connaissent ou du moins voient eux mêmes les marins qu’ils engagent. Ils savent que l’obligation de rapatrier un homme les met en perte et par les frais et salaires à payer et par l’absence de pêche. L’embarquement d’hommes malades est très rare, il n’a pas en outre les mêmes conséquences funestes que sur le Banc… Le recrutement des pêcheurs du Banc est fait par des agents qui n’ont d’autre intérêt que de toucher la prime qui leur est allouée pour chaque engagement. (Correspondance 1898)

La visite médicale ne peut se faire pratiquement que le jour de la revue d’armement, de 10 à 15 jours avant le départ. Beaucoup d’hommes habitent à 20 kilomètres de Paimpol et n’y viennent que ce jour là. Pour ne pas retenir trop longtemps le médecin, 192 hommes d’équipage seront groupés dans la même matinée. Il sera difficile en raison des habitudes des hommes d’obtenir plus de deux heures pour les examiner " (Correspondance 1900)

 

 

L’alcool était il la “boette du pêcheur” ?

 

Pouvait on attirer les hommes en leur promettant une ration d’alcool supérieure ? Il est possible que certains capitaines aient fait jouer une plus grande ”souplesse” dans les distributions pour faire marcher une préférence en leur faveur mais ni le nombre d’armements visés ni le nombre d’individus motivés ni les quantités supplémentaires ne semble effroyables.

 

“ Il était bon d’établir tout d’abord que la consommation d’alcool à bord ne peut être qualifiée d’excessive et l’on ne doit pas reprocher aux armateurs de maintenir le taux par concurrence malsaine “

(Commissaire Moreau 12 mars 1898 - Brest 5 P2  22)

 

Par contre Moreau accuse les voisins de Binic et Dahouët d’essayer d’attirer des équipages paimpolais par l’offre d’une plus forte ration d’alcool.

 

 “ A bord la réglementation de la quantité et du degré est nécessaire parce qu’il y aura toujours des armateurs pour attirer les marins par l’appât de l’alcool, au détriment de ceux qui refusent cette concession. Paimpol se plaint à cet égard des ports voisins “

(Commissaire Moreau 1900)

 

Paimpol doit avoir raison. Je crois que Saint Brieuc, qui donne une ration de vivres bien inférieure à celle de Paimpol se rattrape sur la ration d’alcool “

(Réponse stationnaire Pivet)

 

Effectivement on peut constater par les résultats de l’inspection Auvert en 1897 que la goëlette Capelan de Adrien Carfantan de Dahouët, montée par un équipage paimpolais, a emmené 66,6 litres d’eau de vie par homme au lieu des 42 réglementaires cette année là.

 

Cette ration journalière possible de 310 ml au lieu de 200 ml est certes peu recommandable mais elle est largement inférieure à celle soit disant courante alléguée par les auteurs fantaisistes (700 ml) et il serait intéressant de connaître la ration réelle consommée car c’est la ration d’avitaillement, il faudrait savoir s’il n’y a pas eu de l’alcool de retour et s’il n’y a pas eu de ventes de contrebande. Et surtout elle semble très exceptionnelle. On n’oubliera pas que la ration officielle des thoniers était encore de 250 ml encore après 1900.

 

 

Pouvait-on shangaïer les pelletas ? 

(Enrôler de force comme matelot)

 

Pierre Loti dans “Pêcheurs d’Islande” nous dresse un tableau hallucinant des embarquements pour Islande vers 1885.

 

“ Et il se passait des choses sauvages : des malheureux qui avaient signé leur engagement par surprise, quelque jour dans un cabaret, et qu’on embarquait de force à présent ; leurs propres femmes et des gendarmes les poussaient. D’autres enfin dont on redoutait la résistance à cause de leur grande force, avaient été enivrés par précaution ; on les apportait sur des civières et, au fond des navires on les descendait comme des morts ”

 

Cette scène apocalyptique fait penser aux embarquements pour Terre Neuve décrits en vers bretons par le citoyen Jean Conan (Avanturio) avant 1789, il n’y manque que les roulements de tambour, les coups de canon et les cris des femmes hurlant sur le quai de Paimpol .

 

Malheureusement si Loti est un romancier de talent son ouvrage est plein d’invraisemblances qui doivent faire admettre que c’était un piètre marin et qu’il ne se connaissait pas beaucoup en législation maritime. Il est donc scabreux d’utiliser son témoignage pour l’histoire.

Les images qu’il présente peuvent provenir de Valparaiso ou de Tacoma. On sait que dans les ports lointains les matelots désertaient facilement et que pour les remplacer on ne regardait pas de trop près. On ne s’inquiétait pas si les remplaçants envisagés avaient déjà navigué, s’ils étaient inscrits maritimes, s’ils étaient en règle avec l’administration. On les embarquait sans plus chercher pendant leur ivresse. On cite ainsi le cas d’un sacristain qui s’est réveillé matelot sur un beau trois-mâts barque.

 

Mais ici nous sommes dans le port de Paimpol où normalement s’appliquent les lois françaises dont l’application est garantie par le commissaire de la Marine et les gendarmes maritimes. Il est tout à fait normal que les gendarmes récupèrent dans les tavernes ceux qui s’y sont oubliés au dernier moment et que peut être même le “caporal fendu” pouvait, pour éviter les frais de gendarme, livrer elle même son pelleta de mari dans la traditionnelle brouette. Les hommes ayant signé devant le commissaire avaient obligation d’être à bord au moment fixé, afin de ne pas retarder le départ, sous peine d’être ramenés de force à leurs frais. L’embarquement n’avait en général pas lieu sur les quais mais en rade sous l’île Saint Riom. On ne pouvait s’y soustraire que par présentation d’un certificat médical. Celui qui ne pouvait être récupéré à temps était considéré comme déserteur était envoyé faire un an dans la Marine de l’Etat après avoir fait un séjour de huit jours en prison et payé l’amende de 25f au gendarme.

 

Mais il était absolument impossible que le pêcheur pour Islande soit pris par surprise. Parce qu’un accord dans un bistrot n’a absolument aucune valeur pour engager la force publique. Une croix d’illettré sur un carnet ne peut engager un homme et un certificat de médecin peut facilement le dégager même après le passage au bureau !

                    

Quérré François débarqué à la demande de sa famille trois jours avant le départ étant atteint de la variole à domicile (apostille au rôle du Saint Joseph 1870)

 

L’engagement réel se fait au moment de la revue d’armement devant le commissaire de la Marine, muni de toutes les pièces administratives nécessaires, projet de rôle, livret, permis d’embarquement etc. Car si le commissaire veillait à l’exécution du contrat manu militari, il veillait aussi à sa régularité et se trouvait le cas échéant le défenseur des matelots devant l’armateur. Il expliquait, s’il y avait besoin par interprète (le syndic en général) les avantages et les inconvénients, les obligations de chacun, il faisait une mise en garde contre l’alcoolisme, une proposition d’inscription à l’assurance vie mutuelle. Certains ayant déjà entendu le prêche les années précédentes écoutaient plus ou moins distraitement, par contre il est invraisemblable que l’on n’aurait pas expulsé un homme ivre.

 

" avant de conduire le marin devant le commissaire de Marine, on le fait boire et il signe pour Islande " (A Le Braz)    

 

Le Braz n’est pas très sérieux, comment diable monsieur le Commissaire n’aurait pas fait expulser par les gendarmes présents, les énergumènes en état d’ébriété ?

                                                                                                                                      

En principe les hommes défilaient un par un et signaient, recevaient leurs avances. Le Commissaire n’aurait certainement pas toléré qu’on enivre un homme pour le monter à bord, en utilisant l’alcool comme soporifique. Le résultat eut pu dépasser les prévisions et déclencher un scandale.

 

J.G.

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